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mercredi 9 mars 2011

Que deviendrons nous dans 5000 jours...

Adepte des vidéos de TED j'ai récemment vu celle de l’intervention de Kevin Kelly. Elle est absolument démente et le constat qu'il fait des 5000 derniers jours de l'humanité est éloquente.


 En résumé mais il faut regarder cette vidéo, Internet (la toile)  tel qu'on le connait aujourd'hui à 5000 jours. Il aura fallu à Internet 5000 jours  pour avoir globalement la capacité et la rapidité de calcul d'un cerveau humain! Partant du constat que, contrairement à notre cerveau, la capacité du web double tous les deux ans, vous comprendrez qu'il pose la question qui va de soi... Qu'allons nous devenir dans 30 ans lorsque le capacité d'analyse de cette machine "Internet" ou "web" excédera celle de l'humanité toute entière... fiction non rendez vous en 2040! 
Il compare cette machine à un trou noir qui absorbent tout, tout ce que nous créons, imaginons, pensons aujourd'hui est tourné vers le web ou Internet. Et oui, les voitures, les alarmes, les frigos, les téléphones, les télés, vos chaussures... tout sera connecté à la toile très prochainement. Il appel cela la convergence de l'atome et du digital... (comment vais-je expliquer cela à ma grand-mère??)


La suite est passionnante je vous laisse la découvrir...




PS : sous titrage en français pour ceux qui le souhaite


Reste à savoir ce qu'il faut en tirer... mais ça c'est une autre histoire.



jeudi 3 mars 2011

Tu me follow, je te follow par la barbichette...

Twitter est un des outils les plus étranges des réseaux sociaux. Parfois accusé d'élitisme, parfois d'incompréhensible et futile, il est en tout cas difficile de s'y faire une place.

Après l’excitation de l'ouverture de son compte et l’euphorie de se dire "je communique avec le monde" le soufflet retombe très vite lorsqu'on s’aperçoit que l'on parle face à la mer et que personne ne vous entend (je ne parle même pas d'écouter). Et oui au début, on ne sait pas quoi dire ou on confond Twitter avec Facebook et on raconte sa vie ce qui ne passionne personne sauf vos amis mais vous n'en avez pas encore ou si peu...Et oui, il faut dire qu'il y a énormément de monde sur Twitter mais de là à trouver son copain de maternelle c'est peine perdue.
Plusieurs stratégies s'offrent à vous pour faire quelque chose de ce compte à tête d'oeuf (avatar par défaut) mais il va falloir se poser quelques questions au préalable et choisir son camp.

Au delà des conseils de type "ce qu'il faut faire" ou "ne pas faire sur Twitter" (sujet largement détaillé dans la blogosphère ici par exemple) voici le découpage tel que je le vois :

On détecte 3 grands groupes (je ne parle pas des spammer)
- Les comptes personnels qui parlent de sujets ciblés ou non
- Les comptes personnels qui font du "réseautage" (type community manager)
- Les comptes Corporates qui sont là pour promouvoir leurs produits

Les 3 ont des comportements totalement différents et ne sont pas perçus de la même façon par le reste de la communauté. Par exemple, les comptes Corporates auront toujours plus de mal à s'intégrer que les comptes personnels. Les  Twitterriens sont méfiants à l’égard des marques et au moindre doute sur vos intentions, il n'y aura pas de follow et donc pas d'écoute. #flop

On détecte aussi 3 types de gestion de ses followers et ses following
- Les "influenceurs" qui ne suivent que très peu de personnes (à croire qu'ils n'écoutent personne) et qui comptent sur la qualité de leur flux pour attirer de nouveaux followers.
Avantage : En général, respectés par la communauté
Inconvénient : Technique très longue et de plus en plus longue pour les nouveaux arrivants.

- Le "masse follow" intelligent : ils suivent en masse des listes de personnes ciblées en espérant que celles-ci les suivent en retour. On peut y associer le Followback qui consiste à suivre toutes les personnes qui se mettent à vous suivre (vous suivez?)
Je passe sur le masse follow stupide qui consiste à suivre en masse tout ce que l'on voit et d'unfollower en masse après quelques temps pour avoir la couleur d'un "influenceur" sans le goût !
Avantage : Rapide et si c'est bien géré et avec du contenu peut s'approcher des"influenceurs"
Inconvénient : La tentation de passer du coté obscure de la force du masse follow stupide

- Les inertes, c'est à dire ceux qui n'ont ni la qualité, ni la quantité pour être entendus.
Avantage : aucun,  si, rester tranquille !!
Inconvénient : très très long et personne ne vous entend, donc vos messages et votre influence sont inexistant.

On a beau dire mais Twitter reste une question d'influence et c'est bien ce qui est compliqué. Beaucoup de sujets traitent la question du bon nombre de follower, du ratio entre follower/following et je ne traite pas le sujet. Par contre je vous livre mon astuce pour voir le réel impact d'un compte... c'est le nombre de fois qu'il est listé, c'est bien plus parlant que n'importe quel ratio.

Une fois vos choix faits sur votre stratégie Twitterrienne, reste à vous fixer une ligne de conduite et les sujets à suivre... mais ça c'est une autre histoire...

mercredi 2 mars 2011

Facebook pour la vie... ou pas

Suite à la lecture du communiqué de presse de l'IFOP on peut s'interroger sur la stratégie de certaines marques sur Facebook. Quand on lit "... la part de connexions quotidiennes décroit fortement avec l’âge..." on peut se demander pour quelles raisons les plus âgés sont moins adeptes de Facebook que les jeunes générations?
De la même façon nous savons que la force de Facebook réside entre autre à l'affiliation aux marques avec les fameux "I like" ou "j'aime" mais là aussi, l'affiliation est délaissée par les plus âgés.

Deux hypothèses :
Soit, les jeunes générations dites Y sont plus férues des nouveaux médias et réseaux et s'accoutument facilement à ces pratiques de partage des sentiments d'appartenance à une marque. Elles savent échanger leur avis, leurs sentiments, leur humeur, chose totalement assimilée à de l’exhibitionnisme numérique par nos anciens.
Si ce n'est un problème compétence et de culture, il y de forte chance pour que ces jeunes continuent à "liker" les marques tout au long de leur vie au fil de leur envie, de leur appartenance.

Soit, c'est un phénomène de "jeun's" se reconnaissant à leur univers répertorié dans leur trombinoscope numérique mondial  comme le faisaient en d'autres temps les punks avec les tenues vestimentaires pour reconnaître (et se reconnaître) au sein d'une tribu. Le problème d'appartenance des adolescents à un clan n'a pas pris une ride dans ce cas, seul le mode de communication change.
Alors il y a de fortes chances qu'en prenant de la maturité, ces jeunes générations délaissent  Facebook comme le font leurs aînés ne ressentant plus (ou moins) ce besoin d'appartenance à un groupe.

Les deux hypothèses changent radicalement la donne sur la stratégie de présence des marques (ou non) sur Facebook.

Si l'on regarde le top 20 des marques les plus populaires, beaucoup d'entre elles concernent l'alimentation pour jeunes, Oasis, M&M's, Haribo, La Vache qui Rit, Carambar, Kinder, KFC, et le reste des marques, mises à part deux très connotées "Business" (Air France et Blackberry), reste dans l'univers de l'adolescence.

En fonction des univers des marques et de la cible, Facebook créera des retombées totalement différentes. Mais la magie de Facebook réside aussi dans l'animation du compte et de ce que l'on en fait.... mais ça c'est une autre histoire...

La plus belle invention pour les marketers

Il est loin le temps où pour savoir ce qu'il se passait dans la monde il fallait accumuler les notes de frais de déplacement et perdre son temps dans les trains, les avions et les bouchons. La veille technologique et concurrentielle a radicalement changé au cours des 10 dernières années. Il est loin aussi le temps ou Internet entrait dans l'entreprise et où l'on parcourrait Altavista pendant des heures pour trouver le CA d'un fournisseur ou d'un concurrent.
Aujourd'hui, 90% de la veille peut-être faite sur Internet et sans effort. Tel le journal jeté dans votre allée, vos flux RSS vous ramènent en temps réel toutes les informations que vous cherchez. Vous n'allez plus chercher l'information, c'est elle qui vient à vous. "Elle est pas belle la vie!" Reste à choisir son outil, Google Reader, Netvibes, Yahoo Pipes, FeedReader... Mais ça c'est une autre histoire.